Rejoignez la plainte déposée auprès de la commission des pétitions du Parlement européen contre la déferlante de macro-projets photovoltaïques qui condamne à mort la vallée d’Ayora (Valencia, Espagne).
La mise en œuvre des 25 macro-projets existants impliquerait :
– La destruction de 2 350 hectares de terres cultivées
– La production de 1 450 MW
– La construction de plus de 260 km de lignes électriques.
Nous vous expliquons comment rejoindre la plainte :
Suivez les instructions du document joint
Signer ne vous prendra que 5 minutes et vous contribuerez à sauver plus de 2 000 Ha de cultures et d’espaces naturels:
Si vous voulez voir de plus près ce que vous contribuez à sauvegarder en joignant cette plainte:
https://www.comunitatvalenciana.com/fr/itineraires/vallee-de-cofrentes-ayora
Résumé de la pétition
La pétitionnaire déplore l’adoption de 25 projets de centrales photovoltaïques dans la vallée d’Ayora et ses environs, couvrant une partie des provinces de Valence et d’Albacete. Selon la pétitionnaire, lesdits projets, bien qu’ils aient été traités indépendamment, correspondent à une unité géographique. La pétitionnaire affirme qu’une fragmentation a été imposée, tant dans la procédure administrative que dans la procédure environnementale. Sur les 25 projets, 21 ont fait l’objet d’une autorisation administrative préalable et 4 ont fait l’objet d’une évaluation environnementale stratégique ou d’un rapport sur l’état environnemental favorable. La pétitionnaire dénonce le fait qu’en raison de cette fragmentation, certaines centrales photovoltaïques n’ont pas été évaluées selon une procédure d’évaluation environnementale ordinaire, mais d’une manière beaucoup moins exigeante et contraire à la réglementation européenne. La pétitionnaire considère qu’un grand nombre de réglementations européennes et nationales ont été bafouées. Elle fait notamment référence à la directive 92/43/CEE concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, la directive 2009/147/CE concernant la conservation des oiseaux sauvages ainsi que la directive 2011/92/UE concernant l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement. La pétitionnaire se demande comment l’Union, alors qu’elle vise à préserver et à protéger les zones terrestres conformément à la stratégie en faveur de la biodiversité, qu’elle restaure la nature dégradée et qu’elle subventionne le secteur de l’agriculture, autorise que des centrales électriques basées sur les énergies renouvelables soient installées dans la nature rurale plutôt que dans des zones déjà irréversiblement modifiées par l’homme. La pétitionnaire considère que la fragmentation des macro-projets est une pratique répétée et presque généralisée dans le traitement des centrales électriques basées sur les énergies renouvelables dans toute l’Espagne.